Coulanges-sur-Yonne remonte à l’époque gallo-romaine. Une ou plusieurs métairies habitées par des hommes qualifiés de Colons, jouissant d’une semi-liberté, avaient été fondées là, au temps de la conquête de la Gaulle. De Coloniae, son nom s’est modifié à plusieurs reprises en passant notamment de Coloniae super Icaunam à Colengioe, …..Coloinges, Collanges et enfin Coulanges-sur-Yonne.
Ancienne colonie romaine Coulanges devint le fief des évêques d’Auxerre en 620, des comtes d’Auxerre vers 1190 qui construisirent un pont sur la rivière et un château dont il ne reste qu’une tour et quelques vestiges de remparts. La fille du comte Pierre de Courtenay, Mathilde, après deux veuvages reprit seule la direction de ses comtés en 1241. Appelée Comtesse Mahaut par tous, elle a laissé le souvenir d’une grande bonté aux Coulangeois qui reçurent la propriété des bois de la forêt de Frétoy. Elle mourut dans son château de Coulanges le 29 juillet 1257.
Le château commandait la traversée de l’Yonne, ce qui incita le roi d’Angleterre Edouard III à s’en emparer en août 1360 et à y séjourner quelques jours pour surveiller le franchissement de la rivière par son armée.
Par héritages successifs, Coulanges fut transmise aux Ducs de Bourgogne. Malheureusement, le pont permettait le passage des troupes et jusqu’au XVIe siècle, les guerres incessantes ruinèrent le village qui connut famine et « dépopulation ».
La paix revint avec Henri IV, et en 1594, le bureau des élus d’Auxerre était installé à Coulanges dans l’attente de la soumission de Cravant au roi. Les Coulangeois dressèrent leur cahier de « plaintes, doléances, et remontrances », l’un des plus longs parmi ceux du bailliage d’Auxerre.
Après la Restauration, Coulanges fut le siège de l’état major des Gardes Nationales ou Premier bataillon cantonal de Coulanges-sur-Yonne (règlement du 3 mai 1832 établi par le chef de bataillon, approuvé par le Préfet).
Malgré les désordres de la Révolution, grâce à l’agriculture, aux vignes sur les coûtats et au flottage qui acheminait le bois de chauffage des forêts du Morvan jusqu’à Paris, Coulanges retrouva sa vitalité. En 1851, la ville comptait 1225 habitants.
A la fin du XIXe siècle, les péniches sur le canal et le chemin de fer remplacèrent progressivement les trains de bois.
Le XXe siècle vit disparaître les vignes, le flottage, partir les Coulangeois qui montèrent travailler à Paris. La Grande Guerre de 1914 – 1918 a emporté 35 Coulangeois morts pour la Patrie. Puis 5 sont morts au front de 1939 à 1945 et 19 personnes furent victimes des bombardements de 1944 qui détruisirent le bateau-lavoir, le pont du chemin de fer, et une partie du village. Lors des combats d’Algérie, un coulangeois perdit la vie.
Aujourd’hui, La RN151 ne traverse plus le centre ville. On franchit la rivière sur un nouveau pont. De sa voiture, on peut apercevoir la base de loisirs avec le terrain de boules, le terrain de foot, les tennis, le camping, le mini-golf, les jeux pour enfants, la guinguette, … Et si on s’arrête, on découvre le vieux pont Saint-Nicolas, l’île et l’Yonne qui est toujours là, calme, paisible, agréable et si appréciée des villageois.
Lors de la cérémonie de remise de prix du concours 2014 des villes, villages et maisons fleuries de l'Yonne octroyé par le jury départemental de fleurissement de l'Yonne, la commune de Coulanges-sur-Yonne a reçu le 1er prix dans la catégorie "villes et villages fleuris moins de 1000 habitants".
Après plusieurs années d'efforts, ce prix vient récompenser l'équipe municipale, élus et techniciens qui ont oeuvré dans la réalisation de bacs s'intégrant aux sites, mais également l'investissement des petites mains bénévoles qui ont participé à l'élaboration des massifs lors de la première journée de plantation de fleurs, opération qui sera renouvelée en 2015.
Dans la catégorie "maisons fleuries", Monsieur René Steinville a reçu les félicitations du jury.
2ème journée internationale de la forêt
Retrouvez quelques images des animations qui se sont déroulées lors de cette journée :
- Plantation d'arbustes rue de la Côte Fleurie,
- Exposition "La forêt, une communauté vivante" photographies de Yann Arthus-Bertrand et "Nos objets en bois" avec la participation des élèves du groupe scolaire du village. Voir Galerie
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Document d’aménagement forestier 2012-2031 de la commune transmis par l’Office National des Forêts
L'église primitive a complètement disparu. Rebâtie aux XVème et XVIème siècles, elle fut pillée et ruinée lors des guerres de religion. |
L'église a 29,60 m de longueur, 17 m de largeur au niveau de la porte principale, la hauteur sous voûte est, dans la grande nef, de 10,60 m. |
Dans l'allée centrale, on remarque une chaire (XVIIIème siècle) en bois sculpté, et le banc d'oeuvre. Les stalles en double file de chaque côté du chœur sont également sculptées dans le même style. Noter la simplicité du maître autel. |
La paroisse de Coulanges-sur-Yonneregroupe les relais de : Le prêtre responsable de la paroisse de Coulanges-sur-Yonne, ainsi que de celle de Châtel-Censoir est le Père Joseph NADLONEK. Tél : 03 86 81 01 59 MssesEglise Notre-Dame de Coulanges-sur-Yonne,messe à 11 h 15, tous les dimanches, sauf pour le 4ème dimanche où l'office est avancé au samedi précédent à 18 h 00. Pour les mariages, baptêmes, enterrements, contacter le Père Joseph. -------------------------------------------------
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